Skilfoù an noz
Skilfoù an noz
Funk an ton, ma gwerzenn zo don evel ur gwerz
Unaniñ ar chadenn gant ur boblañs a-serzh
Krenañ al leur gant ur plin uhel war skeulenn Richter
Pobl a zañs zo kreñv evel ur panzer
Un dañser zo priziusoc’h ‘vit kant mil stream
Ur skoed a-dal d’ar c’haoc’h a strev an ardivink
Selaou ‘ta Jacques hag e c’hwec’h kordenn strink
Nerzh an hengoun a vir ur strakell diouzh an tuning
Paket e vi etre skilfoù an noz ‘vel gant Freddy gant A.R.Y
Kavout a ri an nor digor pa po ezhomm goudor pa gari
Kompren a ri aze hon tro-spered
Gant ar fest-noz omp bet savet ha n’eo ket gant ar stered
Eus ar c’havell d’an arched, heñchet
Gant ur c’hast a levezon sanket ennomp evel ur c’hleze don
Gwriziennoù don a ro d’an den ur spered sonn
Hor yezh a red en hor gwazhiennoù evel ma red an albumin
Oc’h enebiñ ouzh korfoù-eskern ganto filc’hier troet war an tu-gin
Ni zo danvez-tarzh ha ket hini Plevin
Ni zo ‘tal sal ar fest ha prest d’he deviñ
Ivin ma biz kreiz a gresk da vout ur skilfenn
Ni ‘vo ar re o bounto ‘tal dor an Ifern
Les griffes de la nuit
Funkise le morceau, mon vers est profond comme une complainte
Afin d’unir la chaîne d’un peuple et qu’il se tienne debout
De faire trembler le sol avec un Plin haut placé sur la gamme de Richter
Un peuple qui danse est puissant comme un panzer
Un danseur est, pour nous, plus précieux que cent mille streams
Il est un rempart face à la médiocrité que nous crache la machine
Écoute donc Jacques et ses six cordes de cristal
La force de la tradition nous préserve de la misère culturelle
Tu seras prisonnier des griffes de la nuit comme avec Freddy dans A.R.Y
Nous t’ouvrirons la porte si tu y cherches un abri
Tu y trouveras notre état d’esprit
Nous ne venons pas des étoiles car seul le fest-noz nous a créés
Du berceau au cercueil, guidés
Par une putain d’inspiration qui nous transperce en profondeur comme le ferait une épée
Nos racines profondes donnent aux hommes des esprits libres
Notre langue circule dans nos veines comme le fait l’albumine
Combatifs face à la faucheuse qui souhaite d’en emparer
Nous sommes de l’explosif mais pas celui de Plévin
Nous sommes en face de la salle de concert prêts à y mettre le feu
L’ongle de mon majeur pousse jusqu’à devenir une griffe
Nous serons ceux qui pousseront l’Ankou jusqu’aux portes de l’enfer